Santé & Bien-être

Pourquoi la culpabilité est LA qualité qu’il te faut pour réussir ?

La dernière fois j’ai papoté sur la fête et le feel-good, oui c’est cool la fête et tout ça mais ça va 5min, on passe chez le psy vite fait pour faire une pause. Et ne me dis pas que le psy c’est un truc de blanc, bon !
An nou filizofé tibwen !
 
La culpabilité est habituellement vue comme un défaut, mais ce ne sera pas le cas ici. Pourquoi est-ce que la culpabilité est un bon tremplin ? Parce qu’elle peut se transformer en une force incroyable. Voilà, fin de l’article ! Bonne journée ! Bien sûr, je plaisante.
C’est grâce à tout ce qui accompagne ce sentiment que tu peux affronter la vie. Tu as déjà eu envie de « passer à autre chose », « évoluer » ou « te faire pardonner » ? Bien. Tu t’es déjà senti.e coupable de ne pas avoir agi comme tu le souhaitais lors d’une situation (que tu n’arrives pas à oublier d’ailleurs) ou parce que tu as fait quelque chose que tu regrettes. C’est bien aussi. On passe tellement de temps à tout guetter pour ne pas faire de vagues qu’on finit par avoir des existences vides de sens ou carrément pas adaptées à nous-mêmes. Pourtant lorsqu’on apprend à marcher on trébuche souvent non ? Là est mon point.

Que l’on soit grand.e.s ou petit.e.s, l’erreur et l’imperfection font partie de nous. Le monde qui nous entoure peut avoir tendance à lisser tout :

« Gomme les imperfections, zéros défauts, couvre 100% des cheveux blancs, combat la cellulite, éclaircie le teint, comble les rides… » Est-ce que je continue ? On lisse tout au risque de passer à côté de l’essentiel : les leçons de vie.
Avec la « cancel culture » on efface littéralement quelque chose ou quelqu’un.e pour un faux pas. En un claquement de doigt, à mesure plus ou moins importante quelque chose ou quelqu’un.e peut disparaître. C’est une pression énorme qui peut engendrer des blocages parce qu’on peut tou.te.s finir par se faire « canceller », que l’on soit complètement ou temporairement con.ne sans différenciation.
Je ne suis pas là pour juger de ce qui est du « complètement ou temporairement ». Je me concentre sur l’énergie qui émane de la culpabilité. Cette énergie qui nous fait ressasser, en reparler, en rêver, se fâcher, se renfermer, s’inquiéter. Avec tout ça on peut faire un état honnête de ce que l’on est et de ce qui nous anime. On peut se regarder dans le miroir avec patience et compassion pour aller de l’avant.

C’est un bon point de départ de se dire :
« Je ne suis pas parfait.e et je sais qu’à partir de là je ne vais accumuler que du bon parce que je veux aussi faire de bonnes choses, pour être fièr.e de moi »

L’abondance peut partir d’une lacune ou d’un travers. Je suis moi-même coupable de mauvaises choses que je dépasse parce que je sais que je suis quelqu’un de bien qui fait parfois de mauvais choix. Je décide de ne pas faire de mes mauvais choix une identité.
À chaque fois que je me sens coupable, j’accepte que je n’ai pas terminé de mûrir le sujet.

Quand on y réfléchit un petit peu plus, quelle serait la personne la mieux placée pour témoigner de l’évolution grâce à la culpabilité ? Celle qui ne l’a jamais ressentie et qui se l’imagine ou celle qui s’est déjà senti coupable et s’est enrichi de ses erreurs ? Je t’invite à répondre en commentaire si l’envie se présente et me donner ton ressenti.

Je terminerai cette brève en disant ceci : décrotte tes chaussures, balai devant ta porte, assume et pardonne-toi parce que tu fais partie d’un tout et sans toi on est foutu.

A.

S'abonner à la newsletter